Le technicien italien Roberto Mancini, entraîneur du Zenit Saint-Pétersbourg (Div.1 russe), a donné son accord pour diriger la sélection italienne de football qui a échoué à se qualifier pour le Mondial 2018 en Russie (14 juin – 15 juillet), croit savoir mardi la Gazzetta dello Sport.
Selon le quotidien sportif, Mancini, 53 ans, a donné son accord et il signera dimanche après la fin du Championnat de Russie, un contrat de deux ans avec à la clé un salaire de deux millions d’euros par an.
A un match de la fin de la saison, le Zenit est cinquième du championnat de Russie, à dix points du Lokomotiv Moscou, déjà assuré du titre. L’ex-international italien a rejoint le club russe l’an dernier pour trois ans et 4,5 millions d’euros par an. Le Zenit, toujours selon la Gazzetta, ne souhaite pas voir partir Mancini et la Fédération italienne (FIGC) n’a pas l’intention de le dédommager.
La FIGC a voté une enveloppe globale annuelle de cinq millions d’euros pour le futur sélectionneur et son encadrement. Pendant ses 17 saisons comme entraîneur, Mancini a conduit Manchester City à son premier titre de Champion d’Angleterre depuis 44 ans, en 2012. Il a aussi remporté trois fois le Championnat d’Italie avec l’Inter Milan, et plusieurs Coupes d’Italie avec l’Inter, la Fiorentina et la Lazio.
Selon la Gazzetta, Mancini veut faire revenir Mario Balotelli (Nice) en sélection, pour la première fois depuis le Mondial-2014, et souhaite demander au gardien de la Juventus Gianluigi Buffon de jouer son dernier match international le 4 juin à Turin contre les Pays-Bas.
L’Italie n’a plus de sélectionneur depuis le limogeage de Gian Piero Ventura après l’élimination de la Squadra Azzurra en barrages de qualifications pour le Mondial russe, en novembre face à la Suède.
L’intérim est assuré par Luigi Di Biagio, l’entraîneur des Espoirs italiens.