La grève sectorielle prévue les 9 et 10 mai courant dans les écoles publiques est au centre des travaux de la commission administrative sectorielle de l’enseignement de base qui ont démarré, lundi, à Tunis.
Décidée le 11 avril dernier, cette grève avec présence sur les lieux de travail intervient en signe de protestation contre la non satisfaction d’une série de revendications.
La promulgation d’une loi incriminant les agressions exercées à l’encontre des établissements éducatifs et du corps éducatif, le recrutement de suppléants et l’abaissement à 55 ans de l’âge du départ volontaire à la retraite figurent parmi les principales revendications des enseignants.
Ces derniers réclament, également, de faire bénéficier leurs enfants d’une bourse et d’un logement durant tout le cursus universitaire.
Ils revendiquent, en outre, une prime de “métier pénible”, de mettre à jour les maladies professionnelles et d’appliquer l’accord relatif à la licence appliquée des diplômes du supérieur.