Elections municipales Tunisie 2018 : Infractions graves passibles de prison (président de l’ISIE)

Des infractions graves relevées, dimanche, dans des centres de vote, au gouvernorat de Béja, sont passibles de prison si elles sont avérées, indique le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, Mohamed Tlili Mansri, dans un point de presse au Palais des congrès, à Tunis, précisant qu’il s’agit, principalement, d’actes de violence.

Des procès verbaux seront rédigés à ce sujet par les contrôleurs de l’IRIE (Instance régionale indépendante pour les élections) et les présidents de bureau de vote locaux. Si ces actes de violences sont vérifiés, le ministère public sera saisi, souligne Mansri, ajoutant que les faits seraient passibles de prison.

Selon le président de l’IRIE à Béja, Adel Achour, les infractions perpétrées par certaines listes de parti, notamment, à Nefza peuvent conduire à l’annulation partielle de ces listes. Jusqu’à midi, pas moins de 30 infractions ont été enregistrées rien qu’à Nefza et Teboursouk dont des actes de violences et des tentatives d’influer sur les électeurs.