L’activité ferroviaire, qui a été totalement paralysée vendredi matin, dans l’ensemble du pays, commence à reprendre progressivement, sur le réseau du Sahel et celui de la Banlieue sud de Tunis, selon le porte-parole de la SNCFT, Hassen Miadi.
Cette paralysie résulte d’une grève impromptue des conducteurs de trains, à la suite de l’accident survenu, hier, jeudi. Il s’agit de la collision de deux trains, qui a causé le décès du conducteur d’un des deux trains alors que plus de 60 personnes, ont été blessées.
Miadi a affirmé à l’Agence TAP, que la société déploie tous les efforts pour assurer la reprise du trafic ferroviaire après l’enterrement du conducteur victime de cet accident.
Le correspondant de l’agence TAP à Ben Arous avait constaté ce matin, un arrêt total du trafic des trains reliant Tunis à la Banlieue Sud. Il a recueilli les plaintes des citoyens qui ont exprimé leur mécontentement, face à la répétition des grèves et des perturbations du trafic ferroviaire, ces dernières semaines.
Cette grève les “a empêché de gagner leurs lieux de travail et de vaquer à leurs affaires”, ont déploré les voyageurs, qui ont rejeté la responsabilité de cette situation sur la SNCFT.
Le correspondant de l’agence TAP s’est adressé au service client de la section de la SNCFT à Ben Arous, mais la directrice des relations avec les citoyens lui a seulement indiqué qu’une réunion est en cours au niveau de l’administration pour examiner la situation.