Le président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), Mohamed Tlili Mansri a exprimé dimanche son souhait de voir les militaires et agents de sécurité se diriger massivement vers les urnes et exercer leur droit de vote. Un droit fraichement acquis, à la faveur de l’amendement du code électoral de 2014.
Dans une déclaration aux médias lors d’une visite au centre de vote des militaires et agents de sécurité à la rue de l’Inde à Tunis, Mansri a indiqué que le premier vote a été enregistré à 8h01 à Sejnane dans la région de Bizerte faisant remarquer que malgré un démarrage timide, le nombre d’électeurs ne cesse d’augmenter.
D’après le journaliste de l’agence TAP, présent sur place, ainsi que des observateurs de la société civile, moins d’une dizaine de personnes ont voté entre 8h et 9h30 du matin.
Le président de l’ISIE a assuré que les taux de participation seront communiqués au fur et à mesure ainsi qu’après la fermeture des bureaux de vote.
Le responsable a affirmé que pour mobiliser cette nouvelle catégorie d’électeurs, des campagnes de sensibilisation ont été menées par l’instance ciblant, également les syndicats sécuritaires.
Il a, en outre, fait savoir que l’ISIE a finalisé tout le travail logistique et pris toutes les mesures relatives au vote des militaires et agents sécuritaires comme l’interdiction aux médias de photographier ou de mentionner les noms des votants.
En réponse à une question sur l’appel lancé par l’un des syndicats des services de sécurité à ne pas participer aux élections municipales, Mansri a souligné que les militaires et les agents de sécurité doivent voter et pas uniquement aux municipales.
De très faibles taux de participation ont été enregistrés dans les différents centres et bureaux de vote jusqu’à 12h00, constatent les correspondants de la TAP qui affirment, sur un autre plan, qu’aucune irrégularité n’a été jusque là enregistrée et que les consignes relatives au vote des militaires et sécuritaires sont respectées.