Ahmed Misaoui, membre du syndicat régional des forces de sécurité intérieure à Kasserine a réaffirmé, dimanche, l’engagement des adhérents au syndicat à boycotter les élections municipales afin de préserver la neutralité de l’institution sécuritaire et pénitentiaire et de la tenir loin des tiraillements politiques.
D’autres motifs sont derrière cette décision, a-t-il confié à la TAP, puisque le droit des sécuritaires au vote a été limité aux municipales. Ces derniers, a-t-il dit, ne peuvent pas participer à l’élection présidentielle et législative et suivre la campagne électorale pour prendre connaissance des programmes des listes candidates.
Misaoui a ajouté que les sécuritaires sont, aussi, menacés de licenciement s’ils participent aux réunions et aux activités des candidats aux élections municipales de 2018, soulignant que leur principale revendication demeure la promulgation d’une loi qui les protège pendant l’exercice de leurs fonctions.