Situé au nord-est de la Tunisie, le gouvernorat de l’Ariana, crée en mars 1983, est délimité par la Méditerranée à l’est, le gouvernorat de Bizerte au nord, le gouvernorat de la Manouba à l’ouest et le gouvernorat de Tunis au Sud.
Sa proximité de la capitale fait de ce gouvernorat, qui s’étend sur une superficie de 482 km2, un pôle économique important qui renferme plusieurs zones industrielles dont celle de Chotrana et Sidi Thabet.
Son climat méditerranéen fait aussi de l’Ariana une région traditionnellement agricole où les superficies atteignent 24 mille ha de terres cultivables, 4 mille de zones irriguées et 4 mille de forêts. Parmi les activités agricoles les plus répandues, l’arboriculture et la céréaliculture.
Le gouvernorat compte 7 délégations qui représentent également les municipalités de la région, à savoir l’Ariana, la Soukra, Ettadhamen, Mnihla, Raoued, Sidi Thabet et Kalaat Andalous Sur une population de 576 mille habitants (recensement de 2014), 257794 électeurs sont inscrits au registre électoral. Ils devront élire, le 6 mai prochain, les 210 représentants aux nouveaux conseils municipaux.
La ville de l’Ariana se situe dans la banlieue nord de la capitale, à environ 4 Km de Tunis. A la frontière nord se situe la montagne Ennahli (200 mètres sur le niveau de la mer).
La Municipalité de l’Ariana est considérée comme la troisième municipalité de la République au plan de la densité et de l’explosion urbaine.
En effet, la commune couvre plus de 2000 hectares, en grande majorité à vocation agricole mais qui se sont transformés en cités d’habitation du fait de la pression démographique. La population a atteint environ 115 mille habitants dont le quart sont des ménages. 76593 électeurs sont inscrits au registre électoral. Ils devront élire, le 6 mai prochain à l’occasion des élections municipales, 36 représentants au nouveau conseil municipal de la circonscrption de l’Ariana.
Grâce à son festival annuel des Roses qui constitue un lieu de rendez-vous pour la population de Tunisie et les visiteurs en quête de senteurs, de couleurs et de beaux objets, l’Ariana se veut être la capitale des roses. La ville a signé des accords de jumelage et partenariat avec des villes marocaines (Sala) et françaises (Grasse et Auvergne).