Le secrétaire général de l’union générale tunisienne du travail (UGTT), Nourredine Taboubi a présidé, jeudi, l’ouverture du 24e congrès ordinaire de l’union régionale du travail à Gabès qui se tient sous le signe “Unité syndicale, justice sociale” en présence de membres du bureau exécutif de l’organisation syndicale et d’un grand nombre de syndicalistes de la région de Gabès et autres gouvernorats.
Taboubi a évoqué, dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le dossier de l’éducation et les efforts que l’UGTT déploie pour trouver une solution à la crise que connait le secteur de l’enseignement secondaire, affirmant qu’il n’y aura pas d’année blanche et que l’UGTT s’engage à faire réussir l’année scolaire “coûte que coûte”.
Il a ajouté que l’organisation syndicale fait confiance aux éducateurs et se tiendra toujours à leurs côtés, affirmant son engagement à trouver des solutions radicales qui préservent leur dignité et son refus de toutes les tentatives
visant à diaboliser l’éducateur et à monter les élèves et le peuple tunisien contre lui.
Le responsable syndical a ajouté que l’Union représente une “force constructive et une dynamique positive et non pas une force destructrice comme s’attèlent certains à le faire croire”.
Il existe, a-t-il dit, de grandes divergences sur les orientations fondamentales du pays”, soulignant que l’Union était claire dans sa position lorsqu’il s’est avéré nécessaire d’injecter du sang neuf dans l’équipe gouvernementale.
Taboubi a, d’autre part, déclaré que le pays a, aujourd’hui, besoin de nouveaux responsables qui sont capables de dire la vérité au peuple, estimant que les salariés et les travailleurs manuels subissent les conséquences des décisions douloureuses prises par le gouvernement, estimant qu’il était plus judicieux de prendre des mesures pour renforcer la lutte contre la contrebande.
Il a exprimé la volonté de l’UGTT de réformer les entreprises publiques et d’accroître leur compétitivité, soulignant que la cession du secteur public est une ligne rouge, appelant à la nécessité d’examiner la situation de ces institutions au cas par cas pour trouver des solutions efficaces à même de résoudre les problèmes auxquels elles sont confrontées.
Le 24 ème congrès de l’union régionale du Travail à Gabès se tient dans une conjoncture marquée selon les syndicalistes de la région par une multiplicité des dossiers brûlants dans la région qui nécessitent une intervention rapide. Il s’agit, notamment, des dossiers de l’environnement, de la santé, de l’infrastructure, du chômage et du manque flagrant de médecins spécialistes, outre les projets non réalisés.