Le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem a présenté, mardi, ses excuses aux professeurs, parents et élèves suite à la décision de la Fédération Générale de l’Enseignement Secondaire de suspendre les cours dans tous les lycées et collèges.
“Le ministère n’a malheureusement pas souhaité en être arrivé là. Cette grève intervient dans une période délicate de l’année scolaire. Nous avons déployé beaucoup d’efforts pour convaincre le partenaire social que les revendications des enseignants ne sont pas réalisables, en vain”, a-t-il regretté dans une déclaration à la radio web “Tanwir” relevant du ministère.
“En tant que gouvernement, nous refusons d’immiscer les élèves dans un conflit syndical”, a-t-il souligné, appelant à la nécessité de laisser ouvertes les portes des collèges et lycées.
Le ministre a tenu à réconforter les parents et les élèves au sujet des épreuves nationales, soulignant son engagement à trouver une solution dans les heures et jours à venir.
“Les portes du dialogue restent grandes ouvertes”, a-t-il souligné, précisant néanmoins qu’il refuse qu’on lui dicte ce qu’il faut faire.
Cette situation, a-t-il dit, a paralysé le bon déroulement des cours, précisant que les élèves de la 1ère et 2ème année secondaire n’ont pas pu faire leur choix d’orientation.
“Certains élèves inscrits au baccalauréat ont été également privés de faire une préinscription dans les universités étrangères”, a-t-il ajouté.
D’autre part, le secrétaire général de la Fédération Générale, Laasad Yaacoubi a appelé les enseignants sur la page Facebook de son syndicat à résister jusqu’à la satisfaction de leurs revendications ayant trait notamment à l’amélioration de la situation financière et éducative et au dossier de la retraite.
“Nous avons affaire à un gouvernement qui ne tient pas compte des négociations qui veut la dégradation de l’école publique”, a-t-il ajouté.