Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi a estimé, dimanche à Sfax, qu’il ne faut pas rejeter la responsabilité de la diabolisation du secteur de l’enseignement secondaire et de la crise qu’il traverse sur l’organisation ouvrière et sur la fédération générale de l’enseignement secondaire, mais plutôt sur l’autorité de tutelle qui a placé des obstacles aux négociations et au dialogue.
Taboubi qui présidait un meeting syndical et ouvrier devant le siège de l’union régionale des travailleurs à Sfax, a ajouté, qu’il n’est aucunement acceptable de diaboliser la fédération générale de l’enseignement secondaire et ses adhérents parmi les éducateurs et les éducatrices qui ont tout fait pour assurer le bon déroulement des cours pendant les années difficiles qui ont suivi la révolution.
Le responsable syndical a, cependant, affirmé que l’UGTT œuvrera en vue d'”assurer le succès de l’année scolaire actuelle quelque soit le prix à payer.”
Par ailleurs, Taboubi a réitéré l’attachement de l’organisation syndicale à sa position concernant la non cession du secteur public, soulignant que les négociations sociales dans le secteur public et la fonction publique démarreront au cours de la semaine prochaine.
Au terme de ce meeting qui a connu une forte participation de citoyens et la présence de membres du Bureau exécutif de l’Union, une marche est partie du siège de l’union régionale du travail à Sfax pour parcourir les différentes artères de la ville et se terminer là où elle a commencé.
Les manifestants ont scandé des slogans appelant au maintien de l’âge actuel de départ à la retraite et au changement du gouvernement Chahed.