Des ouvriers de chantier à Kébili ont participé, mardi matin, en grand nombre, à une marche qui a sillonné les principales artères de la ville, à partir du siège de l’Union régionale du travail. Ils réclament le droit au travail et à une vie digne, tel que garanti par la Constitution.
La réunion (5+5) tenue, lundi, entre les représentants du gouvernement et de la partie syndicale n’a pas abouti à des solutions satisfaisantes pour les ouvriers de chantier, estime dans une déclaration à l’agence TAP, leur coordinateur régional, Amine Alaya Sghaier.
Ce mouvement s’inscrit dans le cadre d’une série d’actions similaires observées, dans plusieurs gouvernorats du pays, en prévision d’une mobilisation nationale, en vue de revendiquer le droit au travail et d’exprimer le refus du recrutement sélectif (en fonction du niveau d’éducation) et des incitations à l’installation pour compte propre.
Les ouvriers de chantiers, à Kébili, sont entrés en grève illimitée, à partir de mardi, jusqu’à la régularisation de leur situation, précise la même source.