Le secrétaire général de la fédération générale de l’enseignement secondaire, Lasaad Yaacoubi a qualifié, jeudi, d'”inadmissible” la condition posée par le ministre de l’Education de ne reprendre les négociations que lorsque les notes seront remises à l’administration, soulignant que son syndicat refuse de négocier sous les menaces.
“Cette décision ne sera révisée que si un accord sera conclu”, a-t-il ajouté dans une déclaration à la TAP en marge d’une conférence tenue à Hammamet sur “La réalité de la fonction publique et de la gouvernance”.
Il a appelé le ministre de l’Education à engager des négociations “sérieuses” avec la fédération sans émettre aucune condition, mettant en garde contre la possibilité de voir cette crise s’accentuer davantage.
Le responsable syndical a ajouté que le ministère de l’éducation a choisi l’escalade, notamment après les récentes déclarations du ministre, affirmant que les menaces du ministre ou du chef du gouvernement de suspendre les salaires n’intimident aucunement les enseignants.
“Si jamais cette décision indécente est prise, il y aura de lourdes conséquences”, a-t-il prévenu, ajoutant que le ministre et le chef du gouvernement poussent le syndicat à décréter une année blanche Il a indiqué que les structures syndicales se réuniront à la fin de cette semaine afin de discuter des décisions à prendre si jamais la décision de suspendre les salaires est prise.