La ligue des électrices tunisiennes (LET) organise un cycle de formation à travers les régions au profit d’un nombre d’électrices et de candidates aux prochaines élections municipales.
Ces sessions de formation, qui s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la participation de la femme à la vie politique, visent à sensibiliser les femmes à l’importance de la loi organique de la lutte contre la violence faite aux femmes et à faire face à toutes les formes de violence politique à l’égard des femmes et à la discrimination fondée sur le genre, selon un communiqué de la ligue rendu public mardi.
L’objectif de ces sessions est aussi de préparer les femmes aux prochaines élections municipales en les initiant aux outils de la lutte contre toutes les formes de violence politique. Il s’agit, selon la même source, de sensibiliser les magistrats, les avocats et les partis politiques à l’importance de la loi relative à la lutte contre la violence politique faite aux femmes.
La première session a eu lieu à Tunis au profit de candidates aux circonscriptions électorales du grand Tunis. Des sessions successives se tiendront, prochainement, dans les gouvernorats de Nabeul, Médenine et Jendouba, sur le thème de la violence politique à l’égard des femmes, notamment, suite à l’entrée en vigueur de la loi organique de la lutte contre la violence faite aux femmes, le 16 février 2018, mentionnant à l’article 18, la criminalisation de la violence politique.
La session de formation, qui s’est déroulée sur deux jours, a permis de passer en revue toutes les formes de violence politique et les sanctions reconnues par la loi, outre l’exposition de témoignages de femmes victimes de violence politique. Au programme, une session de formation au profit des magistrats et des avocats sur la loi organique de la lutte contre la violence faite aux femmes afin de les préparer à faire face aux procès s’inscrivant dans ce cadre.
La ligue des électrices tunisiennes a entamé, dans le cadre de ses préparatifs pour la surveillance des prochaines élections municipales, la formation de 150 observateurs et observatrices et la publication d’un guide sur l’observation des élections.