Le président du groupe parlementaire d’Ennahdha, Noureddine Bhiri, impute au groupe al-Horra la responsabilité de l’échec du troisième et dernier tour de vote pour l’élection des membres de la Cour constitutionnelle.
“Le groupe al-Horra de Machrou Tounes n’a pas respecté le consensus obtenu parmi les différents groupes parlementaires autour des trois candidats pour la Cour constitutionnelle”, a-t-il déclaré, mercredi, à l’agence TAP.
Lors des deux premiers tours, seule Raoudha Ouersghini, candidate de Nidaa Tounes, a obtenu 150 voix, un peu plus du nombre des voix requis (145 voix).
D’après lui, Al-Horra a refusé d’appuyer la candidature de Ayachi Hammami. Ce qui, a-t-il dit, a empêché les trois candidats d’obtenir la majorité requise.
Ayachi Hammami est le candidat des groupes de l’Union patriotique libre, du Front populaire et du bloc démocrate.
Plus tôt et avant le démarrage de la plénière consacrée au dernier tour de vote pour l’élection des membres de la Cour constitutionnelle, le député du bloc démocrate, Ghazi Chaouachi a indiqué à l’agence TAP que les chances d’aboutir à un consensus pour élire les trois membres de la Cour constitutionnelle “semblent faibles”.
Selon lui, les réserves émises par le groupe al-Horra sur certains candidats sont à l’origine du retard pris dans l’élection des membres de la Cour constitutionnelle. “Al-Horra soutient son candidat et s’oppose aux autres”, a-t-il dit.
Le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur, a déclaré, mercredi, que le dernier tour de vote pour l’élection des membres de la Cour constitutionnelle n’a pas permis de dégager la majorité requise pour les candidats.
“Aucun candidat n’a obtenu la majorité requise de 145 voix, à l’issue du troisième tour de l’élection des candidats pour la Cour constitutionnelle”, a-t-il dit à l’issue de l’opération de vote.