La Fédération internationale de football (Fifa) a validé vendredi le recours à l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) lors de la Coupe du monde en Russie (14 juin-15 juillet), a annoncé son président Gianni Infantino.
“Nous allons avoir le premier Mondial, en 2018, avec la VAR, cela a été approuvé, décidé, nous sommes bien sûr très contents de cette décision”,
a-t-il déclaré à la presse à l’issue d’une réunion du conseil de la Fifa à Bogota, qui a confirmé le feu vert déjà donné le 3 mars à Zurich par le
Board, l’organe garant des lois du jeu de la Fifa.
Véritable révolution technologique, la VAR porte uniquement sur quatre cas: valider ou non un but, attribuer ou non un carton rouge, analyser une
action pouvant valoir penalty, et corriger une erreur d’identification d’un joueur sanctionné.
“La VAR est quelque chose de positif, qui apporte plus de transparence aufootball”, avait déclaré mardi Infantino à Lima, où il se trouvait pour une
autre réunion de la Fifa.
“L’arbitrage vidéo ne va pas être la solution à tout dans le football, ce que l’on veut faire avec la VAR c’est éviter les erreurs retentissantes des arbitres”, avait ajouté ce fervent partisan de l’arbitrage vidéo après avoir longtemps été sceptique.
Expérimentée depuis 2016 dans une vingtaine de fédérations et sur environ 1.000 matches, notamment dans les championnats d’Allemagne et d’Italie, la
VAR divise encore largement les acteurs, les supporters et les amateurs.
L’organisme mondial du football a par ailleurs désigné le Pérou comme pays-hôte du Mondial-2019 des moins de 17 ans, la Pologne devant accueillir
celui des moins de 20 ans la même année.