Le ministre de la santé, Imed Hammami a déclaré, jeudi, que le sit-in observé par le président et le vice-président de l’organisation tunisienne des jeunes médecins au siège du ministère a été levé et qu’il est possible de mettre fin à la grève juste après la fin des négociations entre les jeunes médecins et les doyens des quatre facultés de médecine sur la réforme de l’enseignement médical.
Dans une déclaration à la presse en marge de l’inauguration du service d’hématologie, d’immunologie et de greffe de cellules souches au Centre de greffe de la moelle osseuse à Tunis, le ministre a souligné que les négociations ont enregistré des progrès significatifs avec un accord sur 95% des points qui seront inclus dans le procès verbal.
Il n’a pas écarté la possibilité de mettre fin immédiatement à la grève et de poursuivre les négociations dans les jours et semaines à venir.
Le ministre a fait savoir que toutes les revendications d’ordre administratif ont été réglées y compris le statut, les bourses, les conditions d’exemption du service civil et les opportunités de stage.
En ce qui concerne les questions relatives à la réforme de l’enseignement médical, Hammami a déclaré que le ministère refuse catégoriquement d’intervenir à ce sujet car il considère qu’il s’agit d’un dossier qui intéresse les doyens et les conseils scientifiques dans les quatre facultés de médecine.
On s’oriente, a-t-il dit vers la création d’une commission chargée d’examiner la question de la réforme de l’enseignement médical.
L’organisation tunisienne des jeunes médecins observent depuis le 6 février une grève générale pour revendiquer la mise en œuvre de l’accord de février 2017 portant, notamment, sur la publication du décret relatif au statut des médecins stagiaires internes et des médecins résidents.