Les préparatifs du parti Ettakattol pour les élections municipales prévues en mai prochain ont été au centre de la session ordinaire du conseil national du parti, tenue les 10 et 11 mars courant, à Sousse.
L’évaluation du rendement du parti lors de cette dernière période a été aussi à l’ordre du jour de la session, a indiqué Ilyes Fakhfakh, président du conseil.
Dans une déclaration, dimanche, à l’agence TAP, Fakhfakh a indiqué que la réunion a porté sur les préparatifs d’Ettakattol pour participer aux prochaines municipales avec 22 listes citoyennes non partisanes et ce, “dans le cadre de l’ouverture sur les compétences et les indépendants”.
La commission Politique et Stratégies du parti a présenté, lors de cette session, le plan d’action d’Ettakattol pour la prochaine étape, a-t-il précisé.
Selon Fakhfakh, il a été convenu d’organiser des rencontres régionales avec les militants du parti dans les trois prochains mois afin d’élargir les débats et approfondir l’examen du plan d’action du parti pour la période à venir avant de le soumettre pour adoption lors du prochain conseil national en juillet 2018.
La réunion a aussi porté, a-t-il dit, sur la situation politique générale du pays, notamment le rendement du gouvernement dans le traitement des questions sécuritaire, économique et sociale du pays.
Les membres du conseil national ont, dans ce contexte, relevé la gravité de la situation, “vu l’escalade des conflits entre les organes du pouvoir et la détérioration des indicateurs économiques (augmentation du taux d’inflation, faibles réserves en devise…)”.
Les préparatifs de la participation au Congrès des jeunes socialistes arabes prévu fin avril ou début mai prochain, à Tunis, ont également été à l’ordre du jour de la réunion du conseil.
Le secrétaire général d’Ettakattol, Kamel Guarguouri, a fait part, quant à lui, à l’agence TAP des réserves émises par le parti concernant le projet du Code des collectivités locales qui, selon lui, n’est pas conforme au chapitre 7 de la Constitution relatif au pouvoir local.
Le Code des collectivités locales comporte des articles qui accordent de larges prérogatives au gouverneur et permettent au chef du gouvernement de dissoudre les conseils municipaux élus, a-t-il averti.