Près de 5 ans après son dernier film “La vie d’Adèle”, triple Palme d’or au festival de Cannes 2013, le réalisateur franco-tunisien Abdellatif Kechiche revient avec un nouveau long-métrage intitulé “Mektoub My Love: Canto Uno” qui sortira dans les salles françaises le 21 mars prochain.
Le teaser du film déjà présenté à la Mostra de Venise 2017, est visible sur internet à travers des séquences, sans paroles, sous des notes de la chanson culte de la fin des années 80 “You Make Me Feel” du britannique Jimmy Somerville.
Adaptation libre du roman “La blessure, la vraie” de François Bégaudeau, publié en 2011, ce film de 175 minutes est réalisé d’après un scénario coécrit par le réalisateur, Abdellatif Kechiche, et Ghalia Lacroix. Un casting composé des acteurs Shain Boumedinbe, Ophélie Bau, Salim Kechiouche, Lou Luttiau, Alexia Chardard, Hafsia Herzi est réunit dans ce film produit par la société de production du réalisateur, “Quat’sous Films”, avec le soutien de France 2 Cinéma, Pathé Films et Bianca Films.
Dans cette nouvelle œuvre cinématographique, Kechiche reprend ses thèmes favoris brossant le portrait d’une jeunesse du début des années 90, entre amour, liberté et sexualité, à travers l’histoire d’Amin, jeune scénariste nouvellement installé à Paris. L’aventure commence avec le retour du jeune homme dans sa ville natale, Sète, une station balnéaire au bord de la Méditerranée, où il fera la rencontre de Jasmine, une jeune femme chanteuse.
Abdellatif Kechiche, à la base acteur au théâtre et au cinéma, est réalisateur de cinq films ; “La Faute à Voltaire” (2000), “L’Esquive” (2004), “La Graine et le Mulet” (2007), “Venus Noire” (2010) et “La Vie d’Adèle” (2013). En juin dernier, les médias français et occidentaux avaient alors annoncé que le réalisateur mettra aux enchères sa Palme d’or pour le film “la Vie d’Adèle”, ainsi que des peintures à l’huile vues dans le même film, afin de financer la post-production de “Mektoub My Love”.
Des difficultés financières avaient été derrière l’arrêt de la production de ce film, en deux parties, ce qui avait empêché le réalisateur de le présenter au 70ème festival de Cannes.