Une séance de travail a eu lieu samedi entre Imed Hammami, ministre de la santé et les doyens des facultés de médecine et les présidents des commissions médicales relevant des établissements publics de la santé afin de discuter des solutions adéquates pour relancer les activités universitaires et hospitalières.
Selon un communiqué du ministère de la santé, Hammami a exprimé la volonté de faire de cette rencontre un cadre permanent de négociations périodiques.
Les doyens des facultés de médecine de Tunis, de Sousse, de Monastir et de Sfax ont été chargés, dans ce cadre, de mettre en place une feuille de route pour la modification du décret gouvernemental relatif à la réforme du régime des études médicales.
Le ministère passe en revue, dans ce communiqué, les réalisations accomplies dont le projet de statut relatif aux médecins internes et résidents signé par le ministre de la santé et son homologue de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et soumis à la présidence du gouvernement, ainsi que l’ouverture de 500 postes additionnels pour le renforcement du nombre des médecins internes et les services hospitaliers, outre la hausse des indemnités dans le cadre du service civique.
D’après le même communiqué, une équipe de travail a été chargée du suivi et de la simplification de certaines mesures, dont celles relatives aux étudiants étrangers.
L’accent a été mis au cours de cette réunion sur la nécessité de poursuivre le dialogue et d’intensifier les efforts afin de sauver l’année universitaire et assurer le déroulement normal du travail au sein des structures sanitaires.
D’après le communiqué, le ministère a confirmé sa disposition à étudier les revendications des jeunes médecins, appelant l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OJTM) à charger une équipe permanente pour la négociation et la signature des procès verbaux.
Auparavant, l’organisation tunisienne des jeunes médecins avait décidé la généralisation de la grève, observée depuis février, par des stagiaires internes et résidents à tous les services, y compris ceux de la réanimation et des urgences.
Les mouvements de protestation des médecins se poursuivront, selon la même source, jusqu’ à satisfaction de leurs revendications par les autorités de tutelle par un accord écrit.
Ces jeunes médecins appellent notamment à la publication du statut des internes et des résidents, le maintien du diplôme national de docteur en médecine, indépendamment du diplôme de spécialité, la révision des critères d’exemption du service civil dans le cadre de l’égalité citoyenne, ainsi que la garantie de l’égalité des salaires des médecins étrangers formés en Tunisie avec leurs homologues internes et résidents tunisiens.