Près de 18000 détenus dans les institutions pénitentiaires tunisiennes ont profité, au cours de l’année 2017, des programmes et activités sportives et de jeunesse, annonce le ministère de la jeunesse et des sports, vendredi, sur sa page officielle facebook.
Des spectacles artistiques, des jeux intellectuels et sportifs, des concours culturels ainsi que plusieurs actions de volontariat ont été présentés au sein des établissements pénitentiaires de 18 gouvernorats entre février et décembre 2017, en consécration de leur droit à un traitement humanitaire qui préserve leur dignité, précise le ministère.
Ces programmes, ajoute la même source, ont été assurés par 47 institutions de jeunesse en collaboration avec la direction générale des prisons afin de permettre aux personnes en détention au sein des établissements pénitentiaires et de réinsertion de bien exploiter leurs talents et leurs énergies, de changer leur vision pour l’avenir et de faciliter leur réintégration dans la société.
Selon le ministère de la jeunesse et des sports, le gouvernorat de Kasserine a enregistré la participation de 6148 détenus, sous la direction de six institutions de jeunesse, à des journées d’animation et des spectacles, tandis que le ville de Bizerte a abrité une manifestation sportive sous le signe “le détenu citoyen…par le sport on vise le meilleur”, avec la participation de 170 personnes.
Dans le gouvernorat de Medenine, près de 3000 détenus ont pris part à des activités hebdomadaires organisées pendant 8 mois, alors que dans le gouvernorat du Kef, 360 personnes ont profité des journées d’animation programmées, telle que la manifestation “le détenu créateur”, organisée à l’occasion de la journée mondiale des droits de l’homme, ou la journée de formation en artisanat à l’intention des détenues, ou encore le projet “jeunes contre le terrorisme”.
Selon l’autorité de tutelle, avec de telles initiatives menées en coordination avec le ministère de la jeunesse et des sports, les prisons tunisiennes viennent de rompre avec l’ancienne image répandue sur les institutions pénitentiaires, et de réhabiliter le rôle du détenu en vue de sa réintégration au sein de la société.
Le ministère précise que ces programmes vont être développés afin de cibler le plus grand nombre de détenus, grâce à la signature d’accords de partenariat avec les ministères concernés.