La ligue des électrices tunisiennes a dénoncé, dans un communiqué publié vendredi, la violation du principe de la parité horizontale dans les listes électorales candidates pour les prochaines élections municipales, précisant que le taux d’application de ce principe n’a pas dépassé les 47%.
Selon la même source, 51% des têtes de liste électorales candidates sont des hommes contre 49% pour les têtes de liste femmes.
La ligue a appelé, dans ce cadre, à corriger le tri et à œuvrer à insérer les candidates dans les listes.
Elle a attiré l’attention sur la non-conformité du calendrier électoral, fixé par l’Instance Supérieure Indépendante pour les Elections (ISIE), au principe de la parité horizontale. En outre, ce calendrier ne prévoit pas une période additionnelle après l’annonce des résultats définitifs des élections et le verdict du tribunal administratif, ce qui pourrait mener à la violation du principe de la parité horizontale sans la possibilité de la rectifier après le délai du 4 avril 2018.
La ligue a confirmé, dans le même communiqué, son attachement à l’application de la parité horizontale et la considère comme une étape cruciale dans l’application de l’article 46 de la constitution tunisienne relatif à l’adoption de la parité horizontale dans la composition des conseils municipaux.