Le parti de Nidaa Tounes a affirmé qu’il “ne permettra jamais de fouler aux pieds les droits de la famille destourienne et du RCD (dissout) qui a contribué durant de multiples étapes de l’histoire de notre pays à l’édification de l’Etat et a été au service de la société” tout en estimant que le Nida est “un prolongement de l’expérience du mouvement national et le parti destourien son leader”.
Dans une déclaration rendue publique mardi, le parti a condamné “les pratiques discriminatoire envers les anciens adhérents au RCD qui les privent d’assumer des responsabilités dans les bureaux de vote relevant de l’instance nationale des élections”, en prévision des prochaines élections municipales prévues le 6 mai prochain.
Nidaa Tounes considère que “ces agissements sont contraires à la démocratie, à l’égalité et au processus de transition démocratique”, affirmant qu’il s’emploiera à annuler “les formes d’injustice politique et de discrimination contraire à la constitution, aux conventions et lois internationaux garantissant les droits de l’homme et rejetant les mesures de sanctions collectives dignes de régimes fascistes et dictatoriaux”.
L’Instance Supérieur Indépendante des Elections avait rappelé que parmi les conditions de candidature aux bureaux de vote pour les élections municipales, l’article amendé 121 de la loi organique numéro 7 de l’année 2017 sur les élections et les référendums selon lequel “ne peut être membre ou président de bureau de vote celui qui avait assumé des responsabilités au sein des structures du Rassemblement Constitutionnel Démocratique dissout selon le décret numéro 1089 de 2011”.