Un taux de 25 % des enfants réfugiés dans la région arabe ne sont pas accompagnés de leurs parents, a déclaré mercredi Mohamed Abou Asseker, responsable média au sein du haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés UNHCR.
Intervenant lors d’un point de presse en marge du congrès ministériel, tenu à Tunis sur “l’appartenance et l’identité juridique”, à l’initiative de la ligue des Etats Arabes en coopération avec l’UNHCR, Abou Asseker a précisé que la région arabe qui ne représente que 5 pc de la population mondiale, abrite un taux de 40pc des réfugiés dans le monde.
Les enfants représentent la catégorie la plus vulnérable à cause des conditions de vie des réfugiés, a encore souligné le responsable, rappelant qu’ils sont privés de leurs droits préliminaires dont l’enseignement, la santé et le droit à l’identité.
Il a par la même occasion insisté sur l’impératif d’accroitre les efforts afin de mettre fin à la question des personnes sans identité dans la région en accroissement à cause des guerres survenues dans plusieurs pays de la région.
Une campagne sera lancée “I BELONG”, (J’appartiens), en parallèle avec la publication ce mercredi de la déclaration de la Tunisie, dans le but de lutter contre l’apatridie, a dit la même source.
La ministre de la femme, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées, Naziha Laabidi a estimé que l’organisation de ce congrès à Tunis reflète le parcours louable de la Tunisie dans la protection des droits de l’enfant. La Tunisie est classée 9ème à l’échelle internationale, a-t-elle rappelé.
Pour sa part, la directrice du département de la femme, de la famille et de l’enfance au sein de la ligue arabe Ines Maccaoui, a estimé que les personnes sans identité, à cause des conflits armés notamment parmi les enfants réfugiés, représentent différents défis à plusieurs dimensions humanitaire, sécuritaire et stratégique dans la région arabe. Il est impératif a-t-elle dit d’élaborer des programme et des stratégies efficaces pour protéger cette catégorie vulnérable et garantir son droit à l’identité.
la campagne “j’appartiens” favorisera une couverture médiatique aux différentes activités ayant trait aux personnes sans identité jusqu’à la résolution de cette question, a affirmé la même source.