Le ministre de la santé, Imed Hammami, a indiqué que l’annulation de l’activité privée complémentaire (APC) n’est pas une priorité pour le ministère de la Santé, étant donnée que cette formule aide à résoudre plusieurs problèmes du secteur.
Un contrôle plus rigoureux sera adopté et les contrevenants qui enfreignent la loi en vigueur seront sanctionnés, a ajouté Hammami.
Dans une déclaration à la TAP, en marge de sa participation à la séance plénière au sein de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), Hammami a souligné que cette question serait peut être évoquée ultérieurement, affirmant que plusieurs problèmes sont résolus grâce à cette activité complémentaire.
Nous allons renforcer le contrôle, relever les infractions et les abus et prendre les mesures nécessaires à l’encontre d’une minorité qui ne respecte pas les procédures en vigueur, a encore précisé le ministre.
Une réforme globale des statuts est prévue non seulement au profit des médecins stagiaires internes et résidents mais aussi portera sur la spécialité hospitalo-universitaire, les structures paramédicales ainsi que les structures sous la tutelle du ministère outre la lutte contre la corruption, l’amélioration de l’infrastructure de base et aussi l’informatisation du secteur de la santé et des services de soins.
La députée Hajer Ben Cheikh Ahmed avait signalé que la pratique des médecins, du secteur public, d’une activité privée complémentaire a entravé le déroulement du travail dans les établissements publics de santé ainsi que l’encadrement et la formation assurés au profit des médecins stagiaires.