Un ensemble de décisions en faveur du gouvernorat de Gafsa ont couronné la réunion tenue vendredi soir au palais du Gouvernement à la Kasbah entre une délégation du gouvernement, de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) ainsi que des députés de la région, pour examiner les moyens de reprendre les activités de la compagnie des phosphates de Gafsa (CPG).
Il s’agit notamment de déployer les efforts afin d’améliorer les conditions de vie dans la région et démarrer immédiatement des projets et relancer des programmes pour créer des postes d’emploi, développer l’infrastructure de base et promouvoir les secteurs de l’agriculture et de la santé.
Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Bouali Mbarki a précisé samedi dans une déclaration à la TAP que la réunion a permis de décider la création immédiate de 7mille opportunités de travail dont notamment 2100 au sein de la CPG et de la société de l’environnement dès la reprise de l’activité, en plus d’accorder une formation, au profit de près de 1000 chômeurs, au sein de la CPG durant deux ans, pour les intégrer par la suite au sein de la compagnie.
L’accord stipule également la prise en charge du financement de 200 projets au profit de ceux voulant installer leur propre projet et les accompagner jusqu’à la réussite du projet, a ajouté Mbarki.
Selon l’accord des efforts seront déployés pour améliorer les conditions de vie dans le bassin minier en raison des problèmes de santé, d’environnement et de détérioration de l’infrastructure de base dans la région. Les appels lancés pour créer des périmètres irrigués seront également satisfaits ainsi que la relance des projets privés programmés à Gafsa dont l’usine de ciment à EL Gtar et un autre projet relatif au groupe chimique qui pourrait générer près de 300 opportunités de travail.
Mbarki a annoncé qu’il se rendra demain dimanche à Gafsa pour superviser la commission administrative régionale et entrera en contact avec les sit-inneurs pour les informer de ces décisions dans le but de reprendre l’activité au sein de la CPG.
Les villes de production de phosphates dans le bassin minier dont Redayef, Oum Larès, Métlaoui et Mdhilla enregistrent depuis le 20 janvier dernier des mouvements de protestation provoquant une paralysie totale des activités de la compagnie.
Ces protestations ont éclaté après la proclamation des résultats du concours pour le recrutement de 700 agents d’exécution au sein de la CPG.