Le Front populaire (FP) estime que la coalition au pouvoir, dirigée par Ennahdha et Nidaa Tounes, constitue “un danger pour la Tunisie et son peuple”.
Dans un communiqué rendu public vendredi, le FP souligne que “la situation dans le pays ne cesse de se détériorer”, rappelant son inclusion par la Commission européenne dans la liste des pays exposés au risque de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.
Selon le Front, cette classification “est le résultat de la prolifération de la corruption, de l’évasion fiscale, de la contrebande et de l’installation d’une mafia locale liée aux réseaux de corruption et de malversation dans le monde dans tous les aspects de la vie politique et économique en Tunisie”.
Le FP fait porter à la coalition au pouvoir -qu’il qualifie de “rétrograde”-, la responsabilité de la détérioration de la situation dans le pays.
Par ailleurs, le Front condamne le “scandale” causé, selon lui, par la coalition Ennahdha et Nidaa Tounes en rapport avec le projet de loi relatif à l’incrimination de la normalisation avec l’entité sioniste.
“Ce qui signifie une fois de plus qu’ils sont assujettis à des parties étrangères et des lobbies sionistes. L’important pour eux est de se maintenir au pouvoir, indépendamment de la situation des Tunisiens, de la stabilité et de la souveraineté du pays”.
“Ceci prouve également l’ampleur que prennent les réseaux d’espionnage et l’influence des groupes de pression étrangers dans tous les aspects de la vie politique et économique”, soutient le FP.
Le FP réaffirme, sur un autre plan, son soutien aux journalistes dans leur combat pour préserver la liberté de la presse, exprimant sa condamnation de toutes les formes de restriction auxquelles ils sont confrontés.
Il a également condamné l’agression subie le 11 février par le député Adnene Hajji.