Le Syndicat des fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention (SFDGUI) s’est prononcé pour une stricte application de la loi numéro 104 promulgué en 1994 “afin de ne pas permettre l’impunité aux criminels” et pour une application par la justice d’une politique dissuasive et efficace” afin de pouvoir éradiquer le phénomène de la violence dans les stades, tout en appelant au recours urgent à la billetterie numérique de manière à ficher les hooligans et les empêcher d’accéder aux espaces sportifs.
Le SFDGUI a pris ces positions, dans un communiqué rendu public vendredi soir, suite aux actes de violence qui ont émaillé le match Espérance ST-ES Sahel, jeudi à Radès, pour le compte de la 18e journée de Ligue 1, et fait une quarantaine de blessés parmi les forces de sécurité.
Il a appelé d’autre part à la tenue d’une réunion commune avec les représentants de la direction centrale de la préservation de l’orde, la direction générale de la cité nationale sportive, le responsable de la sécurité au ministère de la jeunesse et des sports et le représentant du syndicat de préservation de l’ordre afin de revoir tout le système de sécurité.
Le SFDGUI a souligné “la nécessité de prendre à l’avenir les mesures de sécurité appropriées conformément à la loi pour préserver l’intégrité des agents de sécurité”, critiquant l’approche des directions de sécurité supérieures dans le traitement des incidents de la rencontre.
Il a démenti d’autre part les informations faisant état de la prise en charge par le président de l’Espérance ST du traitement médical des agents de sécurité blessés lors de ces incidents, indiquant qu’ils suivent des traitements à l’hôpital des grands brulés de Ben Arous et à l’hôpital des forces de sécurité intérieur à la Marsa.