Le coordinateur général du mouvement La Tunisie en avant, Abid Briki, a qualifié l’agression ayant ciblé, samedi, le député de Gafsa Adnene Hajji, de “préméditée”.
Elle intervient d’après lui suite à une campagne de “diffamation et de diabolisation” sur les réseaux sociaux et certains médias afin de “lui faire endosser la responsabilité des perturbations et de l’interruption de la production au bassin minier”.
Lors d’une conférence de presse tenue mercredi, à Tunis, au siège du mouvement, Briki a estimé que cette campagne de diabolisation et de diffamation préparait en quelque sorte l’agression du député, membre de La Tunisie en avant.
Selon lui, les dernières perturbations survenues au bassin minier ont été déclenchées par un concours de recrutement lancé par la Compagnie des Phosphates de Gafsa, semblable à celui organisé en 2008 qui avait suscité le soulèvement du bassin minier.
Admis en clinique à Gafsa, après l’agression qui lui a occasionné une fracture du pied et des contusions au visage, Adnene Hajji est intervenu via Skype pour appeler le gouvernement à approfondir les investigations et dévoiler l’identité les auteurs.
Il a, également, appelé la justice à enquêter sur les pages “suspectes” des réseaux sociaux qui ont mené ces campagnes de diffamation.
Plusieurs députés ont condamné, mardi, en séance plénière, l’agression dont a fait l’objet, le week-end dernier, le député Adnane Hajji, estimant que cette agression est une atteinte à l’institution parlementaire.
L’élu du gouvernorat de Gafsa Adnane Hajji a été victime, samedi dernier, d’une agression avec violence et souffre d’une fracture au pied et de plusieurs contusions.