Le parti de l’Union patriotique libre (UPL) a décidé de ne pas participer aux élections municipales prévues le 6 mai prochain, a annoncé la vice-présidente du parti Samira Chaouachi, mardi, lors d’une conférence de presse à Tunis.
Elle a appelé les partisans de l’UPL à choisir les candidats qui répondent aux conditions requises pour que cette échéance ne soit pas une nouvelle étape qui pourrait avoir des conséquences imprévues sur les collectivités locales.
S’exprimant en présence de plusieurs membres du bureau exécutif de l’UPL, Chaouachi a indiqué que “la responsabilité nationale impose au parti d’inviter ses adhérents à la participation à cette échéance électorale”.
Elle a précisé que la décision de ne pas participer aux prochaines élections municipales s’explique par ce qu’elle qualifie de ” vide législatif “, citant notamment par le non parachèvement du projet de loi du Code des collectivités locales. Un projet de loi toujours en discussion en commission parlementaire et qui n’a pas été soumis à un débat général en plénière.
Les missions qui seront attribuées aux conseils municipaux ne sont pas claires. De plus, la situation financière des municipalités et ses faibles ressources sont autant de facteurs rendant impossible l’élaboration de programmes clairs et efficaces pour promouvoir les municipalités, a-t-elle justifié.
Selon la vice-présidente de l’UPL, le vote doit se faire en faveur des partis et listes indépendantes ou de coalition qui disposent de programmes électoraux clairs visant à promouvoir l’action municipale.
Sur un autre plan, Chaouachi a annoncé que le conseil national du parti se tiendra les 3 et 4 mars prochain.
Il sera consacré à la question de la démission du président et fondateur de l’UPL, Slim Riahi, au parachèvement des structures centrales et régionales du parti et à la décision de la date de la tenue du congrès constitutif.