Les atteintes portées aux journalistes se sont poursuivies, au cours du mois de janvier 2018, selon le rapport mensuel de l’Unité de monitoring relevant du Syndicat national des journalistes tunisiens.
Quelque dix-huit agressions ont été commises sur des journalistes représentant sept radios, sept télévisions, quatre journaux, trois sites électroniques et une agence de presse.
D’après le rapport publié, lundi, les forces de sécurité figurent au premier rang des agresseurs, suivis des citoyens (cinq agressions) et des syndicalistes sécuritaires (trois agressions).
Il précise que les plus graves atteintes ont été commises par les forces de l’ordre. Il s’agit, notamment, d’arrestations arbitraires et de détentions illégales opérées lors des dernières contestations sociales en janvier dernier.
Le Syndicat des journalistes tunisiens appelle, à cet effet, la Présidence du gouvernement et le ministère de l’Intérieur à enquêter sur les atteintes à la liberté de la presse commises par les agents du ministère de l’Intérieur.
Il appelle, également, les journalistes à la vigilance lors de leur travail sur terrain.
Les journalistes avaient observé, le 2 février courant, une journée de colère pour protester contre les atteintes qui sont portées à leurs droits par les appareils sécuritaires.