Vingt fonctionnaires de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) ont entamé dimanche, une grève de la faim au siège de l’instance, à Tunis, pour protester contre ” l’indifférence” dont fait preuve l’administration vis-à-vis de leurs droits légitimes”, d’après le secrétaire général du syndicat de base, Zouhair Kratli.
Le mouvement de protestation intervient suite à l’absence d’accord, concernant la titularisation des agents et la non annulation du licenciement de trois d’entre eux, a précisé à l’agence TAP, Kratli, affirmant que les agents comptent poursuivre leur mouvement pour revendiquer leurs droits et notamment, l’activation de l’article 123, du statut de l’instance qui prévoit l’intégation de tous les agents en service lors de la promulgation de ce statut.
Ce texte a été publié au mois d’août 2016, et depuis cette date, nous n’avons pas cesser de revendiquer la titularisation, en portant le brassard rouge et organisant une grève d’un seul jour, mais suite au licenciement de trois agents, nous avons entamé un sit-in ouvert, lequel a été suspendu dans l’espoir de parvenir à un accord entre le conseil de l’instance et le syndicat. Le problème n’ayant pas été résolu, le sit-in a repris le 7 février courant”.
Nous appelons à tenir une réunion entre les représentants de l’UGTT et l’instance à même d’aboutir à un accord et à le mettre en application, a-t-il indiqué, estimant que la poursuite du sit-in et de la grève de la faim, entraîne la fermeture de l’administration centrale de l’ISIE, ce qui est de nature à entraver le processus électoral, alors que la réception des candidatures aux élections municipales devrait commencer le jeudi 15 février 2017.