La Tunisie compte actuellement 40 musées dont notamment 2 musées nationaux, 7 musées spécialisés, 6 musées régionaux, 5 musées de sites, 1 musée dédié au mouvement national et 5 musées dédiés au patrimoine populaire, selon des chiffres fournis par Fawzi Mahfoudh, directeur de l’Institut National du Patrimoine (INP).
Ces données ont été présentées mardi au cours de la rencontre périodique d’évaluation tenue au sein du ministère des Affaires Culturelles sous la présidence de Mohamed Zine El Abidine, ministre des Affaires Culturelles. La réunion a été consacrée au bilan de l’INP pour l’année 2017, notamment en ce qui concerne les projets réalisés, ceux en cours et ceux pour la période à venir, ainsi que les conditions logistiques et matérielles de travail au sein de l’INP.
Le bilan 2017 fait état de 3 nouveaux musées en cours de réalisation, 3 autres programmés alors que 5 musées ont déjà fermé leurs portes. Le nombre total de sites historiques, est de 1200 sites répartis sur l’ensemble du territoire tunisien, sachant que 40 visites de terrain sont effectuées, hebdomadairement, par les agents et experts de l’INP.
Par ailleurs, l’Institut s’engage à mettre en œuvre 105 projets de restauration dans toutes les régions intérieures”, a assuré le directeur de l’INP, faisant savoir que “près de 32 dossiers sont actuellement à l’étude”. Selon Mahfoudh, l’année 2017 a connu “23 travaux de fouilles archéologiques dont 9 d’entre elles sont réalisées dans le cadre de la coopération internationale, en plus de 8 opérations de fouilles préventives sachant que l’Institut a procédé à la mise en oeuvre de 6 de l’ensemble des fouilles effectuées.
Les dépôts de gestion des biens archéologiques relevant de l’INP abritent déjà 100 mille pièces sachant que 31.200 d’entre elles ont fait l’objet d’un inventaire. Pour l’année 2017, l’Institut a recensé 6519 pièces.
Le directeur de l’INP a aussi déclaré qu’une journée d’étude sur la restructuration de l’INP est prévue, au mois de mars prochain, afin d’examiner les contraintes relatives aux aspects législatifs et structurels au sein de cette institution qui fêtera cette année ses 60 ans d’existence. Il sera question de faire le point sur les grandes lacunes qui entravent le bon déroulement du travail au sein de l’Institut, en vue de moderniser les outils de travail et renforcer davantage les moyens logistiques et professionnels mis à la disposition des cadres et experts de l’INP.
Placé sous la tutelle du ministère des Affaires Culturelles, l’INP est une institution scientifique et technique publique qui a pour principale mission d’établir l’inventaire du patrimoine culturel, archéologique, historique, civilisationnel et artistique ainsi que d’effectuer son étude, sa sauvegarde et sa mise en valeur.