Me Ali Kalthoum, membre du collectif de défense de Chokri Belaid, a déclaré que le deuxième juge d’instruction qui a pris en charge l’affaire Chokri Belaid “n’a pas examiné le dossier” et “a échoué dans l’accomplissement de son travail”.
La chambre d’accusation s’est vue dans l’obligation d’exercer ses prérogatives et de lui retirer l’affaire conformément aux dispositions de l’article 116 du Code de procédure pénale, a-t-il ajouté, mardi, au cours d’une conférence de presse organisée par l’Ordre des avocats de Tunisie.
Me Ali Kalthoum a fait remarquer que la chambre d’accusation avait accordé l’entière liberté au juge d’instruction en lui permettant d’effectuer des confrontations, interrogatoires et des correspondances dans l’objectif de dévoiler la vérité, sauf que ce dernier s’est contenté des premiers éléments de l’enquête.
D’après lui, le juge d’instruction a auditionné certaines parties en tant que témoins, et ce malgré la demande du parquet de leur adresser des accusations pour implication de l’affaire.