Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, s’est entretenu, lundi, au Palais de Carthage, avec les membres du bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) conduits par Néji Bghouri, président du syndicat.
Cité dans un communiqué de la présidence, Néji Bghouri a déclaré que l’entretien a porté sur la liberté de la presse en Tunisie et les problèmes du secteur, notamment en rapport avec les derniers développements”.
Le président du SNJT a salué la détermination du chef de l’Etat à défendre la liberté d’expression et de la presse, principaux garants de la réussite du processus démocratique”.
Caïd Essebsi a, dans ce sens, souligné l’importance de poursuivre le dialogue avec les parties concernées afin de surmonter ces derniers dysfonctionnements, a indiqué Bghouri.
Durant l’entrevue, l’accent a été mis sur l’impératif de tout mettre en œuvre pour consacrer davantage la liberté de la presse, promouvoir le secteur des médias publics et améliorer les conditions de travail des journalistes, en hâtant la mise en place des législations nécessaires.
Selon un communiqué publié par le SNJT, l’entretien avec Caïd Essebsi a permis d’évoquer les questions relatives à la liberté de l’information et de la presse, précisément suite au mouvement de protestation observé le 2 février dernier “La presse tunisienne en colère”.
Par ailleurs, les membres du bureau exécutif du syndicat ont donné au chef de l’Etat un aperçu des restrictions et violations subies par les journalistes tunisiens et les correspondants de la presse internationale. Ils ont fait état de leur crainte quant à certaines déclarations et projets de loi “qui transmettent des messages négatifs aux journalistes et créent un environnement non propice à la liberté de la presse”.
La délégation syndicale a, en outre, présenté sa vision concernant la réforme du secteur et la protection de la liberté de la presse.