Jeudi, l’islamologue suisse Tariq Ramadan a été confronté à l’une de ses victimes de viol. La femme maintient ses accusations quant à l’islamologue, il a reconnu une relation de séduction mais a nié tout acte sexuel.
La femme, une convertie à l’Islam, affirme avoir été violée en 2009. Entendu le 8 novembre, elle décrit à nouveau, jeudi, les violences sexuelles dont elle a été victimes tandis que l’islamologue nie toutes les accusations.
Une cicatrice qui met Ramadan dans l’embarras
L’islamologue, qui a n’a pas signé le procès-verbal, a reconnu une relation de séduction qui a duré des mois sur les réseaux sociaux, il a aussi affirmé avoir rencontré la plaignante dans un hôtel à Lyon mais la rencontre n’a duré qu’une demi-heure.
La plaignante a identifié une cicatrice chez l’islamologue qui a reconnu la véracité du témoignage sur ce point seulement.
Les avocats de Tariq Ramadan portent plainte contre Fourest
L’essayiste française Caroline Fourest, qui combat médiatiquement Tariq Ramadan depuis plusieurs années en l’accusant de cacher ses ambitions d’un islam politique, a également été auditionnée. Les avocats du théologien ont riposté en déposant une plainte contre elle pour subornation de témoin.