Le Comité olympique italien (CONI) a annoncé jeudi avoir nommé un administrateur à la tête de la Fédération de football (FIGC), en pleine de crise gouvernance après l’échec de l’équipe nationale à se qualifier pour la Coupe du monde.
Roberto Fabbricini, acutel secrétaire général du CONI, sera assisté par Billy Costacurta et Angelo Clarizia.
Ces nominations étaient devenues inévitables après l’incapacité de la FIGC à élire un nouveau président en début de semaine.
“Je pense que c’est la meilleure solution”, a déclaré Giovanni Malago, le président du CONI qui a la main sur les fédérations sportives italiennes, lors d’une conférence de presse.
Aucun des trois hommes nommés jeudi à la tête de la FIGC n’a jamais occupé un poste à responsabilité au sein de la Fédération, a-t-il souligné, jugeant que cela permettrait une vraie rupture.
Lundi, le football italien avait donné une piètre image de lui-même en se montrant incapable de résoudre la crise de gouvernance qui le secoue depuis l’élimination en novembre de la Nazionale en barrages pour le Mondial-2018 face à la Suède.
L’assemblée générale de la Fédération avait été convoquée en début de semaine dans un grand hôtel de Fiumicino, le principal aéroport de Rome, pour élire son président. Mais après quatre tours de scrutin, le vainqueur avait été… le vote blanc.
Deux des trois candidats, le président de la Ligue Amateurs Cosimo Sibilia et celui du syndicat des joueurs professionnels Damiano Tommasi, ont en effet donné cette consigne à leurs troupes avant le ballottage opposant Sibilia au troisième larron, le président de la Lega Pro (3e division) Gabriele Gravina.
La nomination d’un commissaire est cependant loin de résoudre la crise du “calcio”. L’Italie du football est en effet toujours sans “vrai” président de Fédération, sans président de Ligue et sans sélectionneur.