Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a décidé, jeudi, l’annulation des sanctions contre 28 des 43 sportifs russes suspendus à vie par le CIO pour dopage lors des Jeux olympique de Sotchi en 2014.
Cette décision qui intervient à huit jours des JO d’hiver de PyeongChang, en Corée du Sud, permet sous conditions à certains des athlètes blanchis d’y participer.
Dans un communiqué, le TAS a expliqué que les preuves étaient “insuffisantes pour établir des cas de dopage à l’encontre de ces 28 sportifs”, annulant la suspension à vie imposée par l’organisation olympique et rétablissant leurs résultats obtenus à Sotchi.
Concernant 11 autres cas, la plus haute juridiction sportive mondiale a levé les suspensions à vie mais a maintenu l’interdiction de participer aux prochains jeux d’hiver.
Se basant sur un rapport de l’Agence mondiale antidopage (AMA) dénonçant un système de dopage “institutionnalisé” en Russie, une commission de discipline du CIO avait suspendu à vie et disqualifié 43 sportifs russes. Elle a également retiré 13 des 33 médailles obtenues par la Russie en 2014.
Dans sa première réaction au verdict du TAS, le CIO a affirmé que la levée totale des sanctions contre 28 athlètes russes “ne signifie pas que ce groupe de 28 sera invité” automatiquement aux JO de PyeongChang.
La décision du TAS “encourage les tricheurs”, a estimé de son côté l’avocat du lanceur d’alerte russe Grigory Rodchenkov, notant qu’elle “rend la victoire des sportifs propres plus difficile”.