Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a décidé d’organiser une “journée de colère” vendredi 2 février ainsi que le port du brassard rouge en signe de protestation contre “une campagne menée contre les journalistes”.
Le bureau exécutif du SNJT réuni mercredi a indiqué dans un communiqué que cette décision intervient en réaction à une “campagne menée par un appareil officiel (de l’Etat) contre les journalistes”.
Réuni pour l’examen de la situation de la liberté de la presse dans le pays, le bureau exécutif du SNJT, dénonce “une campagne de diffamation et des menaces sur les réseaux sociaux proférées par la police dans l’impunité totale”.
Le SNJT a également décidé de traiter cette question dans les médias sur le thème “la presse tunisienne en colère”.
L’organisation syndicale poursuivra les concertations avec ses partenaires du secteur pour réfléchir aux actions envisagées dont l’organisation d’une grève générale, ajoute le communiqué.
Le SNJT a adressé ce mercredi une lettre ouverte aux trois présidents, le président de la République, Béji Caid Essebsi, le chef du gouvernement, Youssef Chahed et le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur dans laquelle il exprime son inquiétude quant à la liberté de la presse et d’expression qui est “sous le joug d’une politique structurée fermement décidée à cibler et menacer les journalistes”.