L’Union des enseignants universitaires et chercheurs tunisiens (IJABA) a affirmé qu’il a été convenu à l’issue de la réunion du conseil national de ses bureaux tenue, dimanche 28 janvier 2018 à Gafsa, d’accorder au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique un délai afin de répondre, sérieusement, aux revendications universitaires légitimes, avant le 20 février 2018, mettent en garde contre le recours à d’autres formes de militantisme.
IJABA a annoncé, dans un communiqué publié à l’issue de cette réunion, la poursuite de la grève administrative ouverte observée par les universitaires depuis le début janvier 2018.
Cette grève, a encore précisé IJABA, ne sera levée qu’en cas d’application de la loi et du respect de la grille de salaire dans la fonction publique, en concluant un accord officiel signé, qui soit à la hauteur des revendications des universitaires.
L’union des Enseignants Universitaires et Chercheurs Tunisiens a tenu le ministre pour responsable, signalant que la grève se poursuivra en refusant la distribution des sujets d’examens aux étudiants de toutes les filières et spécialités (licence appliquée et fondamentale, Master de recherche et professionnel, cycle préparatoire aux études d’ingénieurs).
IJABA a menacé, aussi, de boycotter toutes les sessions à savoir la session principale des examens du premier semestre au mois de janvier 2018, les cours ainsi que l’encadrement des projets de fin d’études.
Il a été convenu, dans le cadre de la même réunion, d’observer un sit-in le mercredi 7 février 2018 à 10h 30 devant le siège de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) afin d’inciter les députés à l’application des lois, dont celle relative au respect de la grille de salaire.