Le gouvernement russe a écarté mercredi de boycotter les Jeux Olympiques de Pyeongchang suite à l’exclusion de sportifs russes pour dopage, ayant suscité de nombreuses réactions de colère, prévenant toutefois qu’il envisageait de défendre les droits de ses sportifs.
“Il est important d’éviter l’emploi de mots comme boycott”, a confié à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, ajoutant que “le plus important, c’est de garder la tête froide, en premier lieu dans l’intérêt de nos sportifs qui, comme vous le savez, ont pris la décision dans la mesure du possible de participer à ces jeux Olympiques. Cette décision a été accueillie par tous avec compréhension”.
“Il faut discuter avec le Comité international olympique (CIO) et défendre leurs droits dans la mesure du possible”, a souligné en la même source.
En décembre, Vladimir Poutine avait finalement rejeté l’option du boycott après que des appels lancés à cet effet ont été soulevés par l’exclusion de la Russie des Jeux de Pyeongchang.
Plusieurs réactions indignées ont été provoquées suite à la révélation depuis le début de la semaine des premiers noms des sportifs qui ne seront pas admis à prendre part aux JO (9-25 février) sous drapeau olympique.
La Russie est engluée dans un scandale de dopage depuis le rapport du juriste canadien Richard McLaren, qui a établi que le pays avait mis en place un dopage institutionnalisé entre 2011 et 2015, notamment lors des jeux Olympiques en 2014 organisés à Sotchi, dans le sud de la Russie.
Cette affaire a entrainé l’exclusion des athlètes russes des JO-2016 de Rio et des Mondiaux-2017 d’athlétisme à Londres.