Les représentants des groupes parlementaires, réunis, mardi, en plénière, ont dit soutenir les députés ayant été informés par les autorités sécuritaires de l’existence de menaces à leur encontre.
Pour le député Djilani Hammami (FP), la liberté et la démocratie en Tunisie sont, aujourd’hui, menacées par des campagnes de ” diabolisation “, d’” incrimination ” et d’ ” incitation “, citant à titre d’exemple les menaces proférées contre le Front populaire et ses dirigeants.
La députée Bochra Belhaj hmida (groupe National) a tenu la classe politique pour responsable de la diffusion de la culture de la violence au sein de la société Tunisienne et auprès des jeunes.
Pour l’élu Chaker Ayadi (groupe de Nidaa Tounes), la lutte antiterroriste doit figurer en tête des priorités dans la mesure où ce phénomène n’épargne plus personne aujourd’hui.
Le président du groupe parlementaire d’Ennahdha Noureddine Bhiri a exhorté le gouvernement à agir pour assurer la sécurité des députés menacés, appelant les tunisiens, toutes sensibilités politiques confondues, à faire front commun pour lutter contre le terrorisme.
Des médias ont fait état récemment de l’existence des menaces d’assassinat contre les députés Samia Abbou (groupe démocrate), Aymen Aloui (FP) et Walid Bannani (Ennahdha).
Pour sa part, le porte-parole du Front populaire Hamma Hammami avait déclaré à la TAP avoir été informé par la brigade nationale de recherche dans les crimes terroristes de l’existence de sérieuses menaces d’assassinat à son encontre.
Selon lui, ces menaces interviennent dans le cadre d’une campagne de diffamation menée contre le Front par des parties de la coalition au pouvoir, notamment le chef du gouvernement, le président et les députés du Mouvement Ennahdha.