Le porte-parole du Front populaire (FP), Hamma Hammami, a déclaré, samedi, avoir été informé de la décision du ministère de l’Intérieur de lui assurer une protection sécuritaire à lui, à son domicile, lors de ses déplacements ainsi qu’aux sièges du Front et du Parti des travailleurs ainsi que.
Hamma Hammami a été informé de cette décision lors d’une rencontre hier avec le directeur général de la sûreté nationale.
Dans une déclaration à l’agence TAP, le porte-parole du FP a rappelé que cette décision intervient après avoir été informé jeudi par la brigade nationale de recherche dans les crimes terroristes de l’existence de sérieuses menaces d’assassinat à son encontre.
Selon lui, ces menaces interviennent dans le cadre d’une campagne de diffamation menée contre le Front par des parties de la coalition au pouvoir, notamment le chef du gouvernement, le président et les députés du Mouvement Ennahdha.
Il a, toutefois, précisé que des parties officielles aussi bien de la présidence de la République que du ministère de l’Intérieur avaient démenti que le FP soit impliqué dans les actes de violence et de vandalisme survenus récemment dans plusieurs régions du pays.
L’unité de recherche dans les crimes terroristes d’El Gorjani avait convoqué, jeudi, Hamma Hammami, pour lui annoncer qu’il fait l’objet de menaces d’assassinat.
Le porte-parole du FP a été entendu par la brigade en présence du président du bloc populaire, Ahmed Seddik, en qualité d’avocat.
Hammami a, notamment, été entendu concernant les menaces dont il avait fait l’objet lors des derniers mouvements de protestation observés dans le pays.