Les syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) tient, dans un rapport publié vendredi, à innocenter les journalistes Samia Bayouli et Nesrine Hamdi de tout lien ou coordination avec la chaine de télévision sioniste “Makan33”.
La journaliste Nesrine Hamdi a été manipulée par le journaliste d’origine égyptienne et d’identité israélienne Hichem Hamdi. Ce dernier lui a fait croire qu’il travaillait pour une chaine palestinienne. La journaliste regrette, toutefois, de n’avoir pas vérifié l’identité du journaliste et de son lieu de travail surtout qu’il a, à plusieurs reprises, contacté la chaine pour laquelle la journaliste travaille.
En ce qui concerne la journaliste Samia Bayouli, le rapport confirme qu’elle a été entrainée à son insu. La journaliste avoue avoir commis une faute professionnelle qui ne doit pas être qualifiée de lourde, pour ne pas s’être assurée de l’identité de son interlocuteur.
Selon le rapport du syndicat, les journalistes, photographes et producteurs du reportage ne sont pas responsables du contenu du reportage de la chaine israélienne dans la mesure où ils travaillent pour des médias étrangers et ignorent la destination de leur travail après sa diffusion.
Le Syndicat appelle les journalistes qui interviennent dans les chaines étrangères à enquêter d’avance sur l’identité de ces médias et leurs orientations surtout ceux basés dans les territoires palestiniens, indiquant qu’une liste des entreprises médiatiques sionistes sera publiée dans les jours qui viennent.
Le SNJT a appelé le gouvernement à publier la liste des journalistes accrédités qui travaillent pour des médias étrangers.