Nelson Mandela n’était pas seulement le premier président de l’Afrique du Sud après sa libération, il fut un farouche opposant à l’apartheid.
Lorsque Madiba -le surnom de Mandela mais aussi le nom de son clan tribal- est décédé le 5 décembre 2013 à Johannesburg, plusieurs plumes ont écrit pour dire que le dernier géant est parti. C’était sans doute vrai à l’époque. Car, aujourd’hui, un autre ou plutôt une autre Mandela vient, peut-être, de reprendre son flambeau, loin de la pointe sud du continent africain, au Moyen-Orient, plus précisément en Palestine. Elle s’appelle Ahed Tamimi, considérée aujourd’hui comme le symbole de la lutte contre la colonisation israélienne.
Ahed Tamimi risque 7 ans de prison ferme pour avoir giflé un soldat israélien devant la porte de sa maison en Cisjordanie. Le verdict qui devait être prononcé dans la journée du lundi 15 janvier a été reporté pour mercredi 18 janvier.
Le tribunal militaire israélien devra décider du maintien en détention ou de la libération de l’adolescente jusqu’à la date du procès.
Amnesty International
Après plus d’un mois de détention, l’organisation Amnesty International s’est enfin manifestée pour demander la libération d’Ahed Tamimi. C’est ce qu’affirme le journal israélien, Times of Israel.