Le président du parti “Al-Irada”, Moncef Marzouki, a dit craindre la falsification des prochaines élections municipales par ce qu’il appelle “la contre-révolution”, et ce dans le but de “se maintenir au pouvoir”.
Selon lui, “la contre-révolution” a déjà falsifié les élections de 2014 (…) Et le parti Al-Irada n’acceptera pas que cela se reproduise. “Le prochain combat sera celui de la démocratie et de la consécration de la souveraineté du peuple”, a-t-il lancé au cours d’un meeting, dimanche après-midi à Gabès.
Moncef Marzouki a insisté sur la nécessité de remettre le pays aux nouvelles générations et “non pas aux forces ayant prouvé leur échec pendant plusieurs décennies” et ayant “confisqué la révolution et les rêves de la population”.
Il a appelé ses partisans à se préparer, activement, aux prochaines échéances électorales et invité les jeunes et les femmes à s’impliquer davantage dans la vie politique.
D’après lui, “la contre-révolution qui a confisqué le pouvoir” et qui passe, actuellement, par un moment difficile va “essuyer un échec cuisant”. Et d’ajouter que “la démocratie a été confisquée par des non-démocrates, soutenus par des médias corrompus, qui évoluent dans un système n’acceptant pas des élections libres et honnêtes.
Par ailleurs, le président d’Al-Irada a évoqué la crise économique de la Tunisie qui, a-t-il dit, va empirer en raison du blocage de la machine économique et de l’échec des politiques suivies, estimant que la seule forme d’alliance qui a marché en Tunisie est celle de “la Troïka”.