L’Union des professeurs universitaires chercheurs tunisiens (IJABA) a décidé, en marge de sa réunion tenue dimanche à Sfax, de poursuivre la grève administrative ouverte, entamée par les professeurs, au début du mois de janvier, à l’appel d’IJABA, pour réclamer l’application de la grille salariale, appliquée dans la fonction publique et la réalisation de la réforme structurelle de l’enseignement supérieur.
L’Union a fait savoir, dans un communiqué publié dimanche, qu’il a été convenu de poursuivre la grève conformément à la motion, soit de boycotter les examens universitaires dans toutes les spécialités, les niveaux et toutes les sessions, à partir de la session principale du premier trimestre (janvier 2018), jusqu’à la satisfaction des revendications des universitaires de poursuivre les cours, tout en continuant à assurer les cours et les séances de contrôle des examens.
L’Union a souligné que cette grève ” ne sera levée qu’après l’application de la loi et le respect de la grille de salaire appliquée dans la fonction publique et ce dans le cadre d’un accord officiel”.
Les universitaires affiliés à l’Union des professeurs universitaires chercheurs tunisiens (IJABA) ont observé, jeudi, un mouvement de protestation à la place de la Kasbah, pour réclamer l’application de la grille des salaires, de manière “à améliorer leurs paies, à réhabiliter le professeur universitaire et à sauvegarder sa dignité”.
Les protestataires ont réclamé un entretien avec le chef du gouvernement après l’échec des négociations avec le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.