La commission administrative sectorielle de l’enseignement secondaire a décidé d’observer une grève dans tous les collèges et lycées le 15 février 2018 et de ne pas remettre les notes des examens du 1er semestre à l’administration.
Il a été, également, décidé d’organiser le 1er février prochain un rassemblement national devant le ministère de l’Education.
Le secrétaire général adjoint de la fédération générale de l’enseignement secondaire relevant de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Morched Idriss a déclaré à la TAP que la commission a décidé de poursuivre les mouvements de protestation afin de réclamer une série de revendications qui concernent, essentiellement, l’amélioration de la situation matérielle des professeurs de l’enseignement secondaire et de l’éducation physique.
Et d’ajouter que ces mouvements interviennent en signe de protestation contre les décisions gouvernementales qui, selon lui, ne font que contribuer à la dégradation du pouvoir d’achat des enseignants, citant dans ce sens, la décision relative à la prolongation de l’âge de retraite ou celle portant augmentation des cotisations aux caisses sociales.
Les enseignants de l’enseignement secondaire appellent, également, à la mise en œuvre de l’accord du 21 octobre 2011 qui stipule la classification de l’enseignement parmi les métiers pénibles et fatigants et à l’augmentation des primes spécifiques, selon la même source.
S’agissant des professeurs de l’éducation physique, le responsable syndical a indiqué que ces derniers n’ont pas bénéficié des dispositions contenus dans les accords signés, déplorant, dans ce sens, la politique d’atermoiement du ministère de la jeunesse et du sport.
Il a, par ailleurs, fait savoir que les examens du 1er semestre se poursuivront conformément au calendrier préétabli, ajoutant que les professeurs remettront les devoirs de synthèse aux élèves dans les délais impartis.
“Néanmoins, les notes ne seront pas remis à l’administration”, a-t-il dit précisé.
Il a ajouté que la commission administrative tiendra une réunion vers la fin de février afin de décider des nouvelles démarches à entreprendre si jamais l’autorité de tutelle continue d’ignorer les revendications du secteur.