Le syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) a appelé, vendredi, à la protection de toutes les officines notamment les pharmacies de nuit, à travers leur intégration dans la liste des structures vitales afin de leur permettre de poursuivre leurs activités dans cette conjoncture difficile marquée par les troubles dans l’ensemble du pays.
Dans un communiqué publié, jeudi soir, le bureau national du SPOT a indiqué qu’il a adressé une lettre aux ministres de l’intérieur et de la défense pour intégrer les officines et essentiellement les pharmacies de nuit dans la liste des structures vitales du pays afin qu’elles puissent poursuivre leurs activités et fournir les médicaments aux citoyens.
Contacté, vendredi, par l’agence TAP, Lasaad Khémiri, trésorier du syndicat a fait savoir qu’environ 10 pharmacies de nuit du Grand Tunis ont été attaquées au cours de ces derniers jours par des délinquants pour se procurer des médicaments psychotropes.
Il a précisé que le personnel travaillant dans ces pharmacies a été exposé au danger et a refusé de fournir aux assaillants les médicaments demandés qu’il a qualifiés de “dangereux”, faisant remarquer qu’un grand nombre de pharmaciens ont été contraints de ne pas assurer la permanence pharmaceutique de nuit.
Khémiri a rappelé que plusieurs pharmacies de nuit ont été incendiées, saccagées et pillées lors de la révolution, soulignant l’importance de garantir leur protection pour éviter de tels incidents.