Le ministère de la femme, de la famille et de l’enfance lancera bientôt la caravane de la citoyenneté qui se déplacera dans les régions intérieures prioritaires pour permettre aux non détenteurs de carte d’identité nationale de l’extraire et pouvoir ainsi participer activement à la vie publique et à la gestion des affaires locales.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Malika Ouerghi, directrice des affaires de la famille au ministère a indiqué que cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme “promotion de la participation des familles à la vie publique et aux affaires locales” lancé par le ministère en 2015 en partenariat avec la fondation allemande Hans Seidel.
La responsable a signalé que ce programme qui visait la sensibilisation de 3500 familles à l’importance de participer à la vie publique et spécialement aux élections municipales a permis de cibler jusqu’à présent 6000 familles de différentes régions.
Dans ce contexte, elle a ajouté que les activités de sensibilisation concerneront bientôt 40 autres municipalités faisant observer que le programme sera couronné par l’élaboration d’un rapport général comprenant des indicateurs spécifiques à chaque municipalité.
Malika Ouerghi a, en outre, présenté le bilan des activités réalisées dans le cadre de ce programme et qui ont comporté 15 sessions de formation sur différents domaines relatifs aux élections municipales au profit de 600 femmes et jeunes filles diplômées du supérieur des différentes régions du pays.
Quelque 400 femmes ont bénéficié de 12 sessions de formation dans le domaine de la communication politique et la gestion et ont été chargées par la suite de la sensibilisation des familles à la nécessité de participer à la vie publique et ce, en se servant d’un guide d’orientation comportant une série d’outils et de moyens permettant d’organiser des activités de sensibilisation destinées aux familles.
La responsable a signalé que la sensibilisation des citoyens notamment dans les régions de l’intérieur à l’importance de participer à la vie publique leur permet d’exprimer leurs besoins et de défendre leurs droits dans le cadre d’un développement équitable et transparent basé sur le principe de la décentralisation et la réalisation de la justice sociale.