Une marche protestataire pacifique initiée par le mouvement Echaab, a été organisée mardi, à Kébili. Les manifestants ont parcouru les principales avenues de la ville de Kébili et se sont rassemblés devant les sièges de l’Union Régionale du Travail et du gouvernorat, dénonçant “la hausse des prix, entrée en vigueur dans le cadre de la loi des finances 2018”.
Le membre du bureau régional du parti Echaab, Hamad Ben Amor, a souligné que ce premier mouvement s’inscrit dans le cadre de la mobilisation lancée par le parti Echaab à Kébili en protestation contre la loi des finances 2018.
Il a indiqué que ce mouvement ne va s’arrêter tant que le gouvernement ne révisera pas son budget au titre de l’année 2018 qui ne va pas de pair avec les objectifs de la révolution, selon ses dires.
De son côté, l’activiste au mouvement Echaab, Mehdia Touati, a appelé le peuple tunisien à défendre son droit à une vie digne et à l’emploi.
Par ailleurs, des manifestations ont été organisées lundi soir, à Douz, pour dénoncer les augmentations récentes incluses dans la loi des finances 2018.
Ainsi, des jeunes ont brulé des pneus au niveau du carrefour Jemal au centre ville avant d’essayer de s’attaquer au district de la sûreté, à l’entrée nord de Douz.
Les unités sécuritaires ont utilisé le gaz lacrymogène pour disperser la foule. Le président de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme à Kébili, Taher Tahri a, dans un communiqué publié le weekend dernier, évoqué la nécessité d’annuler les dernières augmentations de nombreux produits tels que les carburants, pouvant détériorer davantage le pouvoir d’achat du citoyen.